À dessein : le parcours de Ron pour devenir parrain d'un village
Il y a dix ans, à Ho Chi Minh-Ville (Saigon), au Vietnam, un acte de gentillesse spontané a changé ma vie et a catalysé mon engagement auprès de SOS Villages d'Enfants.
En 2015, alors que j’étais assis sur les marches d’un hôtel du centre de Saigon, un soir chaud, alors que je me levais pour aller à l’épicerie, j’ai senti une main sur mon épaule, me faisant signe de ne pas bouger. C’était l’un des employés qui travaillait ce soir-là et que j’avais appris à connaître au fil des jours. Nous nous asseyions et nous posions des questions sur le mode de vie à Saigon et à Toronto. Au cours de ces conversations, j’ai appris à quel point le revenu moyen des gens d’ici est bas. Cela m’a pris au dépourvu, car si vous êtes allé en Asie du Sud-Est, en Asie de l’Est ou en Amérique du Sud, vous remarquerez immédiatement à quel point les gens sont heureux, agréables et gracieux. Vous ne penseriez jamais qu’ils survivent au jour le jour.
« Monsieur, vous restez ici. Laissez-moi y aller pour vous. J'aimerais que vous goûtiez des boissons vietnamiennes. » Quelques instants plus tard, il revint avec des boissons fraîches que je n'avais jamais goûtées. Elles étaient délicieuses ! À ce moment-là, je réalisai qu'il venait de dépenser une grande partie de son salaire du soir. Quelle générosité ! Ce moment et d'autres gestes similaires de la part des locaux me sont restés en mémoire pendant tout le reste du voyage.
De retour au Canada, j'avais hâte de partager cette expérience avec ma famille et mes amis. Je me demandais comment redonner à ces merveilleux habitants du Vietnam et des pays similaires.
Je suis ensuite tombée sur SOS Villages d'Enfants. Au début, lorsque je cherchais des options, je craignais que si je parrainé un seul enfant, un autre serait négligé. Cependant, parrainer un village entier J'ai fait disparaître ces inquiétudes. Cela semblait être la bonne décision. Plus j'en apprenais, plus j'étais sûre que c'était quelque chose que je voulais faire. Je traversais la vie et je perdais un temps précieux, avec le sentiment qu'il me manquait quelque chose et que je pouvais faire quelque chose de plus significatif au lieu de simplement gagner de l'argent et de le dépenser par ennui.
J'ai commencé par des parrainages dans trois pays : le Vietnam, la Thaïlande et l'Indonésie. Je ne pensais pas que je visiterais un jour les villages que je parrainais ; j'étais simplement heureuse d'aider.
Visite de SOS Villages d'Enfants Thaïlande à Phuket
L’année suivante, j’ai fait un voyage en Thaïlande après le terrible tsunami de Phuket. Plus nous nous approchions du village, plus j’étais excitée et inquiète. En regardant par la fenêtre les magnifiques paysages de Thaïlande, ce n’était pas ce que j’avais imaginé. Des structures et des maisons en briques et en mortier solides, la sécurité et la sûreté, et des terrains bien entretenus et propres. Des terrains de jeux, des équipements sportifs et les sons et les images des enfants qui riaient, jouaient et couraient joyeusement.
Votre Coordonnatrice des parrainages Il a décrit le modèle de village SOS, la manière dont les enfants sont venus y vivre, beaucoup d’entre eux après le tsunami, leur vie quotidienne et leurs projets et objectifs pour l’avenir.
J'ai rencontré une famille de douze enfants sages. Il y avait quatre sœurs biologiques, âgées de 5 à 12 ans. Il y avait aussi un petit garçon, âgé de 2 à 3 ans peut-être, né prématurément et abandonné, sous respirateur et oxygène. J'ai appris à connaître la vie quotidienne des enfants, leurs goûts et leurs loisirs.
J'ai visité le village à plusieurs reprises et j'ai vu les mêmes enfants grandir bien et heureux, mais ma visite en décembre 2023 a été spéciale. La petite fille timide de 5 ans que je rencontrais à chaque fois que je venais est maintenant une jeune leader confiante dans le village. SOS Villages d'Enfants de Phuket occupera toujours une place spéciale dans mon cœur.
Visite de SOS Villages d'Enfants Vietnam à Hanoi
En 2017, je me suis rendue à SOS Villages d'Enfants Vietnam à Hanoi, le pays qui a initié mon engagement auprès de SOS Villages d'Enfants. La journée passée là-bas a été tout aussi incroyable que ma visite à Phuket, en Thaïlande. Les enfants sont heureux, en bonne santé, bien élevés, respectueux et disciplinés. Les environs de SOS Villages d'Enfants à Hanoi comptent de nombreuses écoles internationales, restaurants et équipements. Le terrain est propre, sûr et magnifique.
Ce voyage a encore renforcé mon engagement. Au lieu d'augmenter le nombre de parrainages de village ou d'augmenter mes dons, j'ai appris que je pouvais soutenir des jeunes individuellement alors qu'ils abordent la prochaine étape de leur vie, en particulier l'éducation postsecondaire. J'ai décidé de parrainer deux jeunes femmes de ce village. Comme je n'ai pas d'enfants, le parrainage est pour moi une expérience presque réelle.
Ce qui m'inspire à donner
Entendre les histoires des enfants de SOS Villages d'Enfants qui ont surmonté les obstacles, reçu une éducation, développé leurs compétences, fait carrière et sont revenus au village pour aider la prochaine génération me motive. Prendre conscience que je peux offrir à quelqu'un la chance de poursuivre ses rêves et de choisir une bonne voie dans la vie m'inspire. Plus je connais les enfants, plus j'entends leurs histoires et plus je vois leurs succès, plus je veux les aider.
Tout le monde mérite une chance égale.
Comment savoir si ce que fait SOS Villages d'Enfants est juste et bon ? J'en ai été le témoin direct !
Je suis reconnaissante d'avoir l'opportunité de faire la différence et j'ai l'intention d'en faire davantage avec SOS Villages d'Enfants. Donner est un moyen puissant de créer un cycle positif et j'ai l'intention de continuer à le faire.