Tout sur SOS Villages d'Enfants Canada : Interview radio
Écoutez la conversation d'Helmut Gschoesser avec Thomas Bauer, président et chef de la direction de Villages d'Enfants Canada, sur CHLO AM530. Découvrez le travail incroyable accompli pour soutenir les enfants et les familles vulnérables du monde entier et apprenez comment vous pouvez faire la différence. La transcription est ci-dessous.
Transcription
Hôte : Nous sommes rejoints aujourd'hui par Thomas Bauer. Il est président et chef de la direction de SOS Villages d'Enfants Canada.
Pouvez-vous nous en dire plus, ainsi qu'à nos auditeurs, sur SOS Villages d'Enfants, l'histoire de votre organisation et le travail que vous accomplissez ?
Thomas: Guten Morgen, Herr Ruth. Herzlichen Dank d'abord pour l'installation. Ein herzliches Guten Morgen et bonjour à tous les Zuhörerinnen et Zuhörer de la radio allemande. Revenons à l'anglais pour pouvoir avoir notre conversation.
Merci pour l'invitation. Vraiment heureux d'être ici. Nous serons très heureux de répondre à quelques questions et de parler de SOS Villages d'Enfants.
Comme certains des auditeurs, tous les auditeurs, ou la plupart des auditeurs le savent, SOS Villages d'Enfants est une ONG mondiale et la plus grande ONG axée sur l'enfance au monde, qui soutient les enfants et les jeunes privés de protection parentale.
Il s’agit donc d’enfants qui ne peuvent pas vivre avec leurs parents pour diverses raisons ou qui risquent de perdre la protection parentale.
L'organisation elle-même a été fondée en 1949 dans une petite ville autrichienne appelée Innsbruck par un jeune étudiant en médecine nommé Hermann Gmeiner.
Comme vous pouvez l'imaginer, en 1949, l'Europe d'après-guerre était dans une situation dévastatrice, en particulier la situation des enfants qui avaient perdu leurs parents pendant la guerre était désastreuse.
Ce jeune étudiant en médecine a donc mis en œuvre une approche très révolutionnaire.
À cette époque, ce modèle de prise en charge familiale était remarquable. Accueillir ces enfants qui avaient perdu leurs parents et les élever en famille en milieu villageois.
Ce modèle s’est donc répandu très, très rapidement à travers l’Europe.
Au début des années 50, l’Allemagne, la France et de nombreux autres pays d’Europe, puis progressivement, au cours des années et décennies suivantes, se sont répandues dans le monde entier.
Aujourd'hui, SOS Villages d'Enfants opère dans plus de 130 pays à travers le monde.
Comme je l'ai dit, c'est la plus grande agence axée sur l'enfance. Cette année est une étape très importante dans notre histoire.
Cette année marque le 75e anniversaire de SOS Villages d'Enfants à l'échelle internationale et le 55e anniversaire de SOS Villages d'Enfants Canada.
Nous avons des milliers de sympathisants et de bénévoles, d'amis, de membres du personnel et de collègues dans le monde entier.
Pour nous, il est très important que notre organisation soit ancrée localement. Toutes nos opérations dans les différents pays sont donc dirigées par des locaux.
C’est l’une de nos caractéristiques les plus importantes qui enracine réellement l’organisation dans les pays [où nous travaillons]. Nous sommes très, très fiers de là où nous en sommes car il y a tellement de choses à faire dans ce monde.
Nous avons vraiment hâte et nous sommes vraiment heureux de parler de SOS Villages d'Enfants et de notre travail ici aujourd'hui.
Hôte : Donc, Thomas, en fait, croyez-le ou non, je me souviens quand cela a commencé en 1949 à Imst. C'est juste de l'autre côté de la colline où je suis né et où j'ai grandi, et je m'en souviens très bien.
Quand SOS Villages d'Enfants a-t-il été lancé au Canada ? Quelle est son histoire au Canada?
Thomas: Au Canada, SOS Villages d'Enfants a débuté en 1969, il y a donc plusieurs années. Cette année, nous célébrons notre 55e anniversaire ici au Canada, ce qui constitue une étape importante pour nous.
Notre siège social, notre siège social canadien est ici à Ottawa, et c'est de là que j'appelle en ce moment.
C'est là que nous menons nos opérations au cours des dernières décennies. Nous sommes une équipe relativement petite de moins de vingt membres du personnel présents dans notre bureau.
Au fil des ans, notre objectif principal a été de dialoguer avec les Canadiens et de les mobiliser pour défendre les droits des enfants à l'échelle mondiale, puis de collecter des fonds pour soutenir divers programmes dans le monde.
Nous avons donc vraiment parcouru un long chemin de développement vraiment formidable au cours des 55 dernières années.
En fait, avec le soutien de nombreux, très, très généreux donateurs, amis et sympathisants canadiens, nous pouvons soutenir nos programmes et nos opérations à l’échelle mondiale.
Animateur : Comment le travail de SOS Villages d'Enfants a-t-il évolué au cours des 75 dernières années ? Quels impacts l’organisation a-t-elle eu ? Y en a-t-il avec lesquels vous vous sentez le plus connecté émotionnellement ?
Thomas: Au cours des 75 dernières années, lorsque l'organisation a été fondée en 1949 en Autriche, la situation était différente de celle qu'elle connaît actuellement dans de nombreuses sociétés, même si nous travaillons toujours dans de nombreuses zones de conflit à travers le monde.
Mais notre travail a évolué dans le sens où nous collaborons très, très étroitement avec les systèmes nationaux de protection sociale de divers pays.
Nous réagissons aux catastrophes naturelles, nous réagissons aux situations économiques difficiles dans de nombreux pays.
Nous répondons au développement social de nombreux pays où les communautés défavorisées luttent pour maintenir leurs familles à flot et prendre bien soin de leurs enfants.
Nous devons examiner les statistiques selon lesquelles un enfant sur dix aujourd’hui dans le monde est séparé de sa famille, abandonné ou négligé ou vit dans des environnements abusifs. Ce sont ces familles et ces communautés avec lesquelles SOS Villages d'Enfants travaille.
Nous avons étendu notre portée du village d'enfants SOS aux programmes destinés aux familles et aux enfants vivant dans les communautés environnantes qui sont vulnérables et où les enfants sont en danger.
Notre objectif est de soutenir les familles, les ménages monoparentaux ou les mères qui vivent seules avec leurs enfants ou les grands-parents qui vivent seuls avec leurs enfants ou les frères et sœurs plus âgés qui vivent seuls avec leurs frères et sœurs plus jeunes.
Pour garantir que les familles ne se séparent pas et que les familles puissent rester ensemble, afin que les enfants ne soient pas obligés de se retrouver dans une famille SOS dans un village. C’est donc devenu, au cours des dernières décennies, une priorité croissante de notre organisation.
Cela tient également en partie au fait que nous organisons des cours d'employabilité avec les parents ou les tuteurs. Nous accordons également une grande importance à la scolarité, à l'éducation et à l'employabilité des jeunes.
Ainsi, lorsqu'ils entrent sur le marché du travail, ils sont bien équipés et peuvent réellement participer à la société et devenir des membres à part entière de la société.
Ensuite, nous avons différentes formations professionnelles, nous avons des centres médicaux... nous avons donc beaucoup d'approches différentes pour vraiment garantir que les familles puissent rester ensemble.
Une famille SOS, c'est-à-dire le village SOS où les enfants grandissent séparés de leur famille biologique, est en réalité un dernier recours.
Cette combinaison de nos travaux a évolué au fil des années, nous rend uniques et nous permet de réussir dans notre travail.
Mais il reste encore beaucoup de travail à faire. Et nous ne travaillons jamais de manière isolée. Nous travaillons toujours avec des organisations communautaires.
Nous voulons donc nous assurer que nous travaillons avec des partenaires locaux pour obtenir le plus grand impact possible.
Il travaille avec des familles vulnérables, en veillant à ce que les frères et sœurs puissent rester ensemble, car très souvent, lorsque les frères et sœurs sont pris en charge, ils sont séparés et envoyés vivre dans des endroits différents.
Nous voulons donc nous assurer que les frères et sœurs restent ensemble lorsqu’ils nous sont confiés.
Il y a beaucoup de choses dont nous pourrions parler longtemps, mais vous savez, notre temps aujourd'hui est un peu limité. Mais j’espère que cela permettra à vos auditeurs de bien comprendre ce que nous faisons et comment notre travail a évolué au fil des années.
Animateur : Pouvez-vous nous en dire davantage sur la façon dont les Canadiens ont soutenu SOS Villages d'Enfants au cours des 55 dernières années ?
Thomas: Oui. Comme je l'ai dit plus tôt, nous avons été fondés [au Canada] il y a 55 ans. Au cours de ces cinq décennies et demie, nous avons poursuivi notre travail. Nous avons dialogué avec les Canadiens. Nous avons établi une base très solide d'amis, de jeunes sympathisants et de donateurs qui nous aident dans notre travail.
L’année dernière, en 2023, nous avons pu toucher près de trois millions de personnes grâce à nos différents programmes à travers le monde.
...avec nos villages d'enfants SOS, nos programmes communautaires, nos centres sociaux, nos centres éducatifs, nos centres médicaux, nos formations professionnelles...
Il y a donc un grand nombre de projets qui ne seraient pas possibles sans le soutien de chacun ici au Canada.
Qu'il s'agisse de Canadiens de longue date qui vivent au Canada depuis des générations ou de nouveaux arrivants au Canada comme moi, ils apprécieront peut-être en savoir plus sur notre travail dans leur pays d'origine.
C'est donc un travail vraiment passionnant ici au Canada. Nous sommes certainement très, très reconnaissants pour tout le travail que nous pouvons faire parce que les Canadiens nous ont soutenus de diverses manières, en termes de plaidoyer, d'organisation d'événements, d'invitation d'amis et de diffusion de notre travail.
Hôte : Je comprends désormais que le travail de SOS Villages d'Enfants va bien au-delà de ce que nous appelons traditionnellement le parrainage d'un enfant.
Le travail de votre organisation pour prévenir l'abandon d'enfants et soutenir les familles en crise a été hautement reconnu dans le secteur du développement international.
Pouvez-vous nous en dire davantage sur comment et pourquoi les Canadiens devraient se soucier de ce qui se passe au-delà de nos frontières alors que beaucoup d'entre eux éprouvent des difficultés chez eux ?
Thomas: Oui, je pense que c'est un point très, très valable. Je pense que nous constatons cela dans de très nombreux pays à travers le monde. Pas seulement ici au Canada, mais dans de nombreux autres pays [développés] où les situations deviennent très, très difficiles dans la vie quotidienne.
Là où les gens ont du mal à se nourrir, il est difficile de trouver un emploi. Il est difficile pour les jeunes d’accéder au marché du travail et de créer leur propre vie. Je pense donc que c’est remarquable à voir, et nous le voyons quotidiennement.
Je peux vous dire que c'est le cas, et nous sommes très, très reconnaissants envers les personnes qui travaillent très, très dur ici et qui pensent toujours aux autres familles et aux autres enfants d'autres pays du monde qui se trouvent également dans des situations difficiles.
Où les gens donnent à notre organisation et nous permettent de soutenir les familles et les enfants vulnérables. Je vais vous donner un exemple.
Nous concentrons fortement notre travail sur la Namibie, un pays du sud de l’Afrique de l’Ouest.
J'y suis allé de très nombreuses fois et c'est incroyable de voir le dévouement et le soutien que nous recevons des Canadiens pour notre travail en Namibie.
Nous soutenons deux villages d'enfants SOS. Nous soutenons les communautés qui luttent pour survivre. Ils luttent au quotidien.
La situation n'est pas facile au Canada et dans d'autres pays. Il est absolument remarquable et réconfortant de voir que beaucoup de gens disent encore : « Je veux penser au-delà de mes frontières ».
Je reconnais qu'il y a des catastrophes naturelles, qu'il y a des conflits, qu'il y a une pauvreté extrême, qu'il y a toutes sortes de dévastations dans ce monde. Je veux aussi soutenir cela.
Je ne peux que féliciter tous ceux qui nous soutiennent sous toutes sortes de formes. C'est remarquable à voir.
Animateur : Pouvez-vous partager quelques informations sur la manière dont les Canadiens peuvent soutenir le travail de SOS Villages d'Enfants dans le monde ?
Thomas: La façon la plus simple de vous informer davantage sur notre travail au Canada et sur ce que nous faisons à l’échelle internationale est de consulter notre site Web à soschildrensvillages.ca.
Sur notre site Web, vous trouverez des informations sur la façon dont vous pouvez nous soutenir sous diverses formes, en termes de petits dons, de dons ponctuels, de dons réguliers et des informations sur nos programmes, y compris notre travail en Namibie, en République dominicaine et ailleurs. le monde.
Nous comptons sur le soutien continu des Canadiens.
Alors, quiconque est intéressé, j'invite tout le monde, vos auditeurs, à visiter notre site Web à soschildrensvillages.ca.
Ensuite, vous pouvez choisir et voir ce qui est intéressant. Vous pouvez nous contacter. Il y a une adresse e-mail là-bas. Nous serons plus qu'heureux de répondre aux questions, de dialoguer avec vos auditeurs et de voir ce que nous pouvons trouver. Nous sommes très reconnaissants pour tout votre soutien.
Animateur : Pour conclure, Thomas, et c'est une chose à laquelle personne ne veut penser, mais qu'en est-il de laisser un don par testament à un organisme de bienfaisance comme SOS Villages d'enfants Canada ?
Thomas: Je suis très heureux que vous en parliez. Merci beaucoup. Comme vous l’avez dit, nous ne pensons pas très souvent à ce qui vient après, peut-être lorsque nous ne sommes pas sur cette terre. Mais je pense que c’est une façon fantastique de laisser un héritage dans la vie des enfants et des familles vulnérables qui n’ont personne d’autre sur qui s’appuyer.
Sur notre site Web soschildrensvillages.ca, vous trouverez plus d’informations sur la façon de laisser un don dans votre testament. Nous vous encourageons à toujours obtenir des conseils juridiques auprès d’un avocat agréé.
Mais pour nous, c'est vraiment important. Chaque montant est utile. Chaque montant soutient les enfants dans le besoin dans de très nombreux endroits à travers le monde.
Donc, si l'un de vos auditeurs envisage de laisser un don dans son testament, nous lui en serons très reconnaissants. Veuillez nous contacter et nous pourrons vous offrir plus d'assistance. Mais il est également très important de demander un avis juridique.
Animateur : Un dernier mot ?
Thomas: Aujourd'hui encore sur ma page et comme vous pouvez le faire: Heiligkommen, wir ursprünglich nicht aus Kanada et j'ai l'impression d'avoir plus de jours ici au Canada. Fantastisches Land, großartige Leute, et nochmal herzlichen Dank für die Einladung zu dem Gespräch.
Ganz liebe Grüße an alle zuhörerinnen et Zuhörer. C'est certainement l'un ou l'autre d'entre eux qui s'intéresse à notre travail au Canada ici et qui a été développé par une entreprise internationale mondiale, où le programme est pris en charge et où les enfants peuvent comprendre facilement notre site Web.
Et comme nous l'avons fait, ils ont passé des nuits très chaudes et ont vécu de nombreuses années avec leur émission de radio. Vielleicht hören wir uns in der näheren Zukunft nochmal wieder. Tout va bien.