Créer des opportunités en Gambie

Mardi, Août 11, 2015
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La Gambie n'est que l'un des nombreux pays africains où la pauvreté enracinée signifie que les jeunes ne voient pas la voie à suivre chez eux. C'est quelque chose qu'Oumou Tall sait bien. "Ils croient fermement qu'ils ne peuvent pas réussir dans leur patrie", dit-elle.

Oumou est directrice nationale de SOS Enfants en Gambie. Elle a vu beaucoup trop de jeunes abandonner la vie dans leur pays d'origine et demander à résider à l'étranger. Cependant, le volume des demandes est tel que beaucoup n'obtiennent pas l'entrée légale. "Lorsqu'on leur refuse un... visa, la seule option est de passer par le 'back way', comme on l'appelle en Gambie", explique-t-elle.

Trois jeunes hommes tenant des légumes en GambieMême lorsqu'ils ne se terminent pas par la mort, de tels voyages déchirent les familles. Oumar, 19 ans, s'est rendu en Libye, convaincu que seule l'Europe pouvait apporter la prospérité. Au lieu de cela, Oumar a passé trois mois à planifier un voyage qui aurait très bien pu se terminer par sa mort, et sans aucune source de financement pour son entreprise. En fin de compte, c'est une contribution de 7,000 200 dalasi gambiens (environ XNUMX dollars) de sa mère dans la pauvreté - une dépense qu'elle pouvait à peine se permettre - qui a rendu son voyage possible.

Mais l'odyssée d'Oumar a été interrompue après son arrivée en Libye, lorsqu'il a commencé à être troublé par des cauchemars. Sa mère a consulté un devin qui a interprété ses rêves comme préfigurant une tournure malheureuse des événements. "L'interprétation a effrayé ma mère", dit-il. Alors il est rentré chez lui.

Pourtant, Oumar est toujours déterminé à traverser la Méditerranée. Pour lui, il n'y a pas d'autre choix quand tout ce qu'il voit devant lui en Gambie, c'est le chômage et la pauvreté.

"Vous savez, on peut ou non avoir la chance [assez] d'atteindre [l'Europe] vivant", dit-il. « Un tel voyage nécessite de la détermination et de la résilience. C'était dur, difficile et risqué, mais lors de ma prochaine tentative, je m'assurerai d'avoir plus de soutien.

C'est pourquoi SOS Villages d'Enfants en Gambie s'efforce d'offrir des opportunités aux jeunes Gambiens. Le projet agricole pour les jeunes cherche à rendre l'agriculture rentable, à changer le point de vue des jeunes sur l'industrie et à renverser la vapeur de ceux qui recourent à la « voie de retour » pour sortir de la Gambie.

SOS a pris possession de 35 hectares de terres dans le village de Kabocorr, où nous prévoyons de construire un centre de formation agricole pour les jeunes Gambiens. Le projet ciblera les jeunes des familles SOS et de nos programmes communautaires, ainsi que d'autres personnes vulnérables du quartier. Les personnes inscrites au programme développeront leurs compétences et obtiendront une certification afin de pouvoir poursuivre un travail enrichissant et à long terme.

Le projet améliorera également la durabilité de l'agriculture locale en fournissant un encadrement technique aux agriculteurs locaux afin qu'ils puissent améliorer la productivité, les compétences et les bonnes pratiques.

En rendant l'agriculture rentable en tant que métier spécialisé, l'espoir est que SOS sera en mesure de rendre les opportunités d'emploi locales plus attrayantes pour les jeunes.

En savoir plus sur SOS Villages d'Enfants en Gambie

Les Canadiens qui souhaitent aider les enfants vulnérables sont encouragés à parrainer un enfant, à parrainer un village ou à faire un don ponctuel. Votre soutien changera la vie des enfants orphelins, abandonnés et autres enfants vulnérables. S'il vous plaît aider aujourd'hui.