Les programmes de renforcement de la famille changent la fortune au Ghana

Vendredi, Février 7, 2020
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Awini, Christie* et la famille passent du temps ensemble

Christie*, 12 ans, est une élève de sixième qui vit dans une ville à l'extérieur de Kumasi, au Ghana. Elle aime l'école et la science est sa meilleure matière. Son rêve est d'être infirmière pour pouvoir aider les malades. Malheureusement, elle est parfois incapable d'aller en classe.

Bien que l'éducation soit gratuite au Ghana, l'obligation d'acheter des fournitures telles que des livres, des stylos et des uniformes, ainsi que de payer d'autres frais de scolarité, rend l'école coûteuse pour les ménages pauvres en ressources comme Christie's. Investir dans son éducation lui ouvrira de futures opportunités d'emploi, mais les maigres revenus que ses parents tirent de la plantation de cacao qu'ils gèrent ne suffisent pas à leurs besoins de base.

« Quand j'aurai un travail, je prendrai soin de mes parents en leur construisant une bonne maison », dit Christie. "Je leur donnerai aussi de l'argent pour le médecin quand ils seront malades, et pour acheter de bons vêtements à porter à la maison, et des uniformes scolaires, des chaussures, des cartables et des livres pour mes frères et sœurs plus jeunes", dit-elle.

Christie* exhibant son sourire.

Les désirs de Christie reflètent la situation désastreuse à la maison. Sans beaucoup d'opportunités, la pauvreté détruira non seulement ses rêves, mais toute chance que la famille a d'une vie meilleure.

Lorsque le père de Christie, Awini, a déménagé sa famille à Kumasi depuis le nord du Ghana il y a 6 ans, il était optimiste que la vie serait meilleure pour eux. Il a même commencé à construire une maison de trois pièces pour sa famille. Cependant, son salaire trimestriel de 400 Cedis (98 CAD) provenant des récoltes de cacao n'est pas suffisant pour subvenir à leurs besoins. En conséquence, Awini a abandonné son projet après avoir terminé une seule pièce.

La maison en terre a maintenant un trou béant dans le mur et toute la famille doit dormir dans cette seule pièce. Les parents et leur plus jeune enfant dorment sur le seul lit disponible, tandis que Christie et ses deux frères et sœurs - 15 et 10 ans - partagent une natte étendue sur le sol en terre battue. Les cartons servent de plafond. La pièce est étouffante et n'a pas de ventilation adéquate.

Les enfants utilisent la même pièce pour faire leurs devoirs, en utilisant une torche ou la lumière du téléphone de leurs parents. Leur père doit recharger les téléphones dans une église voisine.

« Je reste éveillé la plupart des nuits, car je ne suis pas capable de bien m'occuper de mes enfants, comme le devrait un père », explique Awini. « Parfois, je regrette même de les avoir. Pourquoi avoir des enfants dont je ne peux pas m'occuper ? J'ai décidé de ne plus en avoir », dit-il.

Awini avait l'âge de Christie lorsqu'il est arrivé pour la première fois à Kumasi depuis le nord du Ghana, où il est né, pour travailler afin de subvenir aux besoins de sa mère. Après la mort de son père, il n'y avait personne pour s'occuper de ses besoins d'éducation. Sa femme, Anamas a également quitté l'école tôt et l'a épousé. Ce n'est pas la vie qu'ils souhaitent pour Christie ou l'un de leurs enfants.

Awini travaillant dur à la récolte du cacao.

Le programme SOS de renforcement de la famille (FSP) vise à autonomiser les familles qui connaissent des difficultés économiques, qui sont l'une des principales causes de séparation familiale, de négligence ou d'abus. Le SOS FSP renforce les capacités des soignants en proposant des ateliers sur la parentalité, l'accès à l'éducation et aux soins de santé, et en permettant aux parents de gagner un revenu, afin qu'ils puissent construire un foyer stable pour leurs enfants.

La famille Awini fait partie des 250 ménages identifiés par l'équipe du FSP qui bénéficieront du soutien de SOS au cours des cinq prochaines années. Grâce à ce soutien, Christie et de nombreux autres enfants resteront à l'école, principal moyen pour eux de réaliser leurs rêves d'enfant et de briser le cercle vicieux de la pauvreté.

*Nom changé pour protéger la vie privée de l'enfant.

Les Canadiens qui souhaitent aider les enfants vulnérables sont encouragés à parrainer un enfantparrainer un village ou faire un don unique. Votre soutien changera la vie des enfants orphelins, abandonnés et autres enfants vulnérables. S'il vous plaît aider aujourd'hui.

 

 

Les Canadiens qui souhaitent aider les enfants vulnérables sont encouragés à parrainer un enfant, à parrainer un village ou à faire un don ponctuel. Votre soutien changera la vie des enfants orphelins, abandonnés et autres enfants vulnérables. S'il vous plaît aider aujourd'hui.