SOS Villages d'Enfants œuvre pour les Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD)

Sunday, Août 18, 2013

En 2000, les États membres des Nations Unies se sont mis d'accord sur un cadre en 8 piliers pour mettre fin à la pauvreté. Ces 8 piliers sont les 8 Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) qui touchent à un large éventail de déterminants sociaux, économiques et environnementaux de la pauvreté. Tous ces objectifs sont importants pour le bien-être et le développement sain des enfants. 

L'échéance pour répondre aux exigences des OMD est 2015. Aujourd'hui, le monde est à plus de la moitié du temps imparti pour atteindre les OMD et pourtant les progrès restent mitigés : si certains pays sont en voie d'être atteints, d'autres sont encore enracinés dans une pauvreté dévastatrice. et la privation n'atteindra pas l'objectif de 2015. SOS Villages fait partie de la solution qui aidera les pays à atteindre les OMD, espérons-le d'ici 2015, grâce à son travail approfondi avec certains des enfants et des familles les plus vulnérables au monde.

Les Objectifs du Millénaire pour le Développement

1 : Éradiquer l'extrême pauvreté et la faim

2 : Atteindre l'éducation primaire universelle

3 : Promouvoir l'égalité des sexes et l'autonomisation des femmes

4 : Réduire la mortalité infantile

5 : Améliorer la santé maternelle

6 : Combattre le VIH/SIDA, le paludisme et d'autres maladies

7 : Assurer la durabilité environnementale

8 : Développer un partenariat mondial pour le développement

 

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OMD #1 : Éradiquer l'extrême pauvreté et la faim

Objectifs : réduire de moitié, entre 1990 et 2015

  • le nombre de personnes vivant avec moins de 1 $/jour ;
  • le nombre de personnes souffrant de la faim.

Progrès à ce jour

Selon l'UNICEF, "la réduction de la pauvreté commence avec les enfants". Malheureusement, 600 millions d'enfants vivent encore avec moins d'un dollar par jour, soit 1 % des enfants du monde en développement. Et lorsque les adultes sont inclus, ce chiffre monte à 30 milliard (environ 1.3/1 de la population mondiale) ! Et, toutes les 5 secondes, une personne généralement âgée de moins de 3.6 ans meurt de la faim et de maladies liées à la malnutrition qui ont été éliminées dans le Premier Monde. Bien qu'il y ait eu des améliorations dans toutes les régions, ni l'Afrique subsaharienne ni l'Asie du Sud-Est ne respecteront les dispositions visant à éliminer la faim chez les enfants d'ici 5. Les estimations montrent qu'au moins 2015 milliard d'enfants sont privés de leurs droits à la survie, à la santé et à la nutrition, à l'éducation, à la la participation et l'absence de préjudice ou d'exploitation.

Ce que SOS fait pour aider à atteindre l'objectif n°1

Enfants
Des enfants jouent à l'extérieur d'une maison familiale dans le village d'enfants SOS - Rutana
Photo : M. Thomas Schytz Larsen

SOS aide les enfants à vaincre la pauvreté et la faim en leur offrant un foyer et un environnement familial aimant. Nous soutenons également les communautés environnantes par le biais de programmes de renforcement de la famille qui aident les familles à devenir financièrement autonomes grâce à la fourniture de prêts, de denrées alimentaires, de semences ou d'argent pour la formation professionnelle des parents. En plus de ces services sociaux de base, SOS maintient des programmes d'alimentation d'urgence pour répondre aux besoins alimentaires à court terme de la communauté.

 

70 000 enfants vivent actuellement dans des villages SOS – comme celui-ci à Rutana, au Burundi, qui abrite 170 enfants. Le Village a été ouvert afin de soutenir les victimes de la guerre civile et de l'extrême pauvreté. Ici, ils reçoivent des repas réguliers, des vêtements, du soutien et de la sécurité. Les enfants ont accès à un jardin d'enfants, un centre social et un centre médical SOS, ainsi qu'à une école primaire Hermann Gmeiner (nommée en l'honneur du fondateur de SOS). 

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OMD #2 : Atteindre l'éducation primaire universelle

Target

Veiller à ce que d'ici 2015, tous les garçons et toutes les filles soient en mesure d'achever un cycle complet d'études primaires.

Progrès à ce jour

Aujourd'hui, la plupart des régions ont des taux d'achèvement du primaire proches, égaux ou supérieurs à 90 %. Actuellement, seulement 70 % des enfants d'Afrique subsaharienne terminent l'école primaire et seulement 78 % des enfants qui vivent en Océanie. Selon les estimations, 93 millions d'enfants en âge d'aller à l'école primaire n'étaient pas scolarisés en 2005. Environ 57 % de ces enfants sont des filles. L'éducation des filles est particulièrement importante car les mères instruites sont plus susceptibles d'envoyer leurs propres enfants à l'école. L'école améliore l'estime de soi des enfants, élargit les opportunités d'emploi et améliore leur compréhension de la politique et de la société, de l'environnement, de la santé, de la nutrition, du VIH/SIDA et de la planification familiale. L'enseignement primaire gratuit est un droit en vertu de la Convention relative aux droits de l'enfant de 1989 et est important pour mettre fin au cycle de la pauvreté et développer une société civile forte et démocratique.

 Ce que SOS fait pour aider à atteindre l'objectif n°2

Garçon
Un garçon fait des maths à l'école primaire Herman Gmeiner à Bethléem.
Photo : M. Robert Fleischanderl

La construction et la dotation en personnel des écoles pour accueillir autant d'enfants que possible des villages et des communautés environnantes est la pierre angulaire d'un village SOS. SOS gère 228 jardins d'enfants qui accueillent 23,574 179 enfants. Nous gérons également 101,274 écoles Hermann Gmeiner qui touchent XNUMX XNUMX élèves d'âges variés. SOS assure en outre l'égalité des chances à l'éducation pour les filles, les enfants rendus orphelins par le VIH/SIDA, les enfants ayant des besoins spéciaux et les enfants handicapés. Et, en cas d'urgence, SOS sauvegardera le droit à l'éducation.

L'enfant illustré ci-dessus fréquente l'école primaire du village d'enfants SOS de Bethléem, dans les Territoires palestiniens. Avec le jardin d'enfants SOS, environ 260 enfants du village et de la communauté environnante, majoritairement d'origine arabe, peuvent suivre une éducation primaire. Le bien-être de ces enfants, mis en danger par le conflit violent et les troubles sociaux dans la région, est protégé par l'engagement de SOS en faveur de leur développement social.

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OMD #3 : Promouvoir l'égalité des sexes et l'autonomisation des femmes

Target

Éliminer la disparité entre les sexes dans l'enseignement primaire et secondaire d'ici 2015 au plus tard.

Progrès à ce jour

60% des 799 millions d'adultes analphabètes dans le monde sont des femmes et des filles car elles restent défavorisées dans la fréquentation de l'école primaire et secondaire. Cette réalité limite les opportunités de revenus pour les filles. Les femmes sont responsables de la plupart des tâches domestiques et ont donc moins de temps pour travailler et aller à l'école. Moins de revenus signifie que les parents ne peuvent pas se permettre de payer les frais pour envoyer leurs filles à l'école – en particulier dans les sociétés où l'éducation des garçons est privilégiée par rapport à celle des filles. Sans l'accès des femmes à l'éducation, à l'alimentation et aux ressources sanitaires, leur capacité à s'occuper de leurs enfants est gravement réduite. Par exemple, les mères instruites sont plus susceptibles de faire vacciner leurs enfants, qui ont généralement 40 % de chances de survie en plus que les enfants de mères sans instruction.

Ce que SOS fait pour aider à atteindre l'objectif n°3

URGENCES
Écolières en uniforme au village d'enfants SOS – Isolo.
Photo : M. Patrick Whittmann

SOS soutient systématiquement les filles et les femmes en dehors des structures familiales traditionnelles et, à travers son Renforcement Familial et diverses écoles, les encourage à développer leur éducation et à exercer leurs droits. Les filles ont pleinement accès aux écoles maternelles, primaires, secondaires, professionnelles et internationales SOS. Les jeunes filles et les adolescentes reçoivent le soutien parental de leur mère SOS et des conseillers jeunesse. SOS maintient également des opportunités de promotion égales pour les femmes afin qu'elles progressent au sein de sa hiérarchie organisationnelle. SOS aide les femmes à éviter de contracter le VIH/SIDA en facilitant des services de santé adaptés aux jeunes et sensibles au genre, en plus des tests et des conseils volontaires et confidentiels. Les femmes peuvent également accéder aux centres sociaux SOS où elles peuvent suivre des ateliers pour renforcer leur estime de soi et participer à des activités génératrices de revenus ou à des programmes d'alphabétisation.

Caroline Aiyejoto, une mère SOS au village d'enfants SOS d'Isolo, au Nigéria, déclare que la situation des femmes au Nigéria doit changer. Au Nigeria, les femmes sont considérées comme inférieures. Les tâches domestiques les empêchent d'être éduquées et elles sont souvent sous le commandement total de leur mari ou de leur père. Les femmes se voient refuser le pouvoir de décision, l'héritage et une représentation politique égale. SOS s'efforce de renverser cette injustice en veillant à ce que "les filles reçoivent une éducation de qualité, tout comme les garçons". En effet, les filles ont accès à l'école maternelle, à l'école primaire, à l'école professionnelle et à la structure communautaire des jeunes du Village. Un établissement communautaire pour jeunes est un endroit où les enfants de plus de 14 ans peuvent vivre pendant qu'ils poursuivent des études secondaires ou supérieures.
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OMD #4 : Réduire la mortalité infantile

Target

Réduire de 2/3, entre 1990 et 2015, le taux de mortalité des moins de XNUMX ans.

Progrès à ce jour

Les progrès vers l'OMD #4 sont très mitigés. L'Afrique du Nord, l'Asie du Sud et de l'Est et l'Amérique latine ont toutes enregistré des réductions substantielles de la mortalité infantile. Cependant, de nombreux États d'Asie occidentale et centrale ont fait des progrès très lents. Pendant ce temps, l'Afrique subsaharienne a toujours un taux de 166 décès d'enfants de moins de cinq ans pour 1000 6.5. En comparaison, le Canada est de 1000 pour 75 XNUMX. Le paludisme, la tuberculose, les maladies diarrhéiques et les maladies liées à la pauvreté sont les principaux responsables de la mortalité des jeunes enfants. Les vaccinations contre la rougeole ont été un traitement clé dans toutes les régions, en particulier en Afrique où les décès par rougeole ont chuté de XNUMX %. D'autres interventions réussies telles que les suppléments de vitamine A, les thérapies de réhydratation orale, les médicaments vermifuges et les moustiquaires imprégnées d'insecticide (MII) sont des techniques de sauvetage relativement peu coûteuses avec des effets extrêmement positifs.

Ce que SOS fait pour aider à atteindre l'objectif n°4

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Un médecin du centre médical SOS de Lilongwe fait un bilan de santé pour cette petite fille.
Photo : M. Dominic Sansoni

En créant des centres mère-enfant, SOS a pu réduire le nombre de décès néonatals et infantiles. SOS emploie des travailleurs de la santé et des travailleurs sociaux qui aident à promouvoir la prévention des maladies et à gérer les maladies infantiles. Les centres médicaux et les centres sociaux aident à maintenir la santé et le bien-être émotionnel des enfants. Aux familles vulnérables et en proie à la pauvreté, SOS offre une gamme variée de soutien à court et à long terme par le biais de son programme de renforcement de la famille.

Le village d'enfants SOS de Lilongwe, au Malawi (la capitale), gère une gamme complète de services de soutien. Parce que le gouvernement ne peut pas fournir des soins de santé à tous ses citoyens, le centre médical SOS de Lilongwe a servi plus de

12 000 personnes chaque année depuis son ouverture, dont plus de la moitié d'enfants. Il accorde la priorité à la réadaptation des enfants ayant des troubles physiques, d'élocution ou d'apprentissage, afin qu'ils puissent devenir des membres sains et actifs de la communauté. Il dispose également d'un centre de traitement de la tuberculose.

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OMD #5 : Améliorer la santé maternelle

Target

Réduire de 3/4, entre 1990 et 2015, le taux de mortalité maternelle.

Progrès à ce jour

Plus de 500,000 8 femmes meurent chaque année pendant la grossesse ou l'accouchement, principalement en Asie et en Afrique subsaharienne. L'Asie et l'Afrique sont confrontées à une véritable pénurie de professionnels de santé qualifiés assistant aux accouchements, tandis que l'Europe et l'Amérique latine ont fait des progrès substantiels. Non seulement la vie des mères est mise en danger, mais chaque année, 20 millions de bébés meurent pendant ou peu après l'accouchement. L'UNICEF estime qu'"au moins 5 % de la charge de morbidité chez les enfants de moins de 10 ans est liée à une mauvaise santé maternelle et nutritionnelle". Elle augmente également l'incidence des incapacités liées à la naissance chez les femmes et leurs enfants. La réduction de la mortalité maternelle est essentielle car elle crée des orphelins et des enfants vulnérables, qui sont XNUMX fois plus susceptibles de mourir dans les deux ans suivant le décès de leur mère.

Ce que SOS fait pour aider à atteindre l'objectif n°5

Femmes
Une femme récupère après la naissance de ses jumeaux au Togo.
Photo : M. Alexandre Gabriel

Grâce à son programme de renforcement de la famille, SOS est en mesure d'exploiter des services médicaux mobiles et de fournir des professionnels de la santé qualifiés pour assister aux accouchements. Les cliniques mère-enfant offrent également des soins prénatals (avant la naissance) et un soutien; l'ONU identifie les soins prénatals comme une composante essentielle de la médecine de la santé maternelle. SOS fournit également des soins postnatals pour assurer la survie du bébé et de l'enfant. Par la suite, les mères peuvent placer leurs enfants dans des crèches gérées par SOS pendant qu'elles vont travailler.

Le centre médical Kara SOS au Togo se concentre sur les soins à la mère et à l'enfant. Il traite 30,000 XNUMX patients par an et exploite une maternité. Le Centre offre également des cours en nutrition ainsi qu'une clinique de nutrition. De nombreuses nouvelles mères ayant des enfants malnutris ou des femmes enceintes s'y rendent pour obtenir des informations sur la manière de se nourrir correctement, ainsi que leurs enfants.

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OMD #6 : Combattre le VIH/SIDA, le paludisme et d'autres maladies

Cibles

Arrêter, d'ici 2015, et commencer à inverser

  • l'incidence du paludisme et d'autres maladies majeures.
  • la propagation du VIH/SIDA ;

Progrès à ce jour

Il y a 15.2 millions d'orphelins du sida, dont 80 % en Afrique subsaharienne. Alors que la prévalence du VIH s'est stabilisée ou est en baisse, les décès liés au sida en Afrique continuent d'augmenter – et le nombre d'orphelins du sida devrait atteindre 20 millions au cours des deux prochaines années. Le nombre de femmes mariées, de filles et de jeunes femmes infectées a augmenté. Cela est particulièrement dangereux pour la santé et la sécurité des enfants, car l'infection par le VIH devient un danger à la naissance et dans la petite enfance. Seulement 11 % des mères séropositives reçoivent des médicaments pour prévenir la transmission du virus à leurs enfants. Tout au long de leur vie, les enfants séropositifs peuvent être confrontés à la stigmatisation et à la négligence en raison de leur infection.

En ce qui concerne le paludisme, les pays en développement n'ont atteint que 60 % d'utilisation des MII ; l'objectif pour 2010 est de 80 % d'utilisation. Seuls 5% des enfants d'Afrique subsaharienne ont des moustiquaires, la plupart d'entre eux étant concentrés dans les zones urbaines. Une répartition équitable est nécessaire pour assurer la protection des enfants ruraux. Ensuite, la tuberculose (TB) reste mortelle dans de nombreux pays d'Afrique et d'Asie, affectant un quart de million d'enfants. Bien qu'elles surviennent moins fréquemment, les épidémies de poliomyélite et de choléra se propagent plus facilement dans les zones rurales, car elles nécessitent une intervention rapide qui peut ne pas être disponible en dehors des centres urbains et des professionnels de la santé qualifiés.

Ce que SOS fait pour aider à atteindre l'objectif n°6

HIV
Les filles de Faridabad suivent un cours de sensibilisation sur la consommation de drogues et la prévention du VIH. Photo: Chetna Sharma

SOS s'engage à fournir des programmes de santé et d'éducation pour les enfants séropositifs et leurs familles. Dans les centres sociaux SOS, les enfants et les adultes ont accès à des tests, à des conseils et à des traitements antirétroviraux. SOS mène des campagnes d'information sur les risques du VIH/SIDA, la prévention, ainsi que la lutte contre les discriminations. Nous donnons également aux enfants les moyens de prendre des décisions saines et éclairées sur le sexe et de pratiquer des rapports sexuels protégés. Grâce à ses programmes de vie positive et de gestion du bien-être, SOS aide les patients atteints de maladies chroniques à bénéficier d'une meilleure qualité de vie.

Les filles du village SOS, de la communauté des jeunes et des communautés environnantes ainsi que leurs familles peuvent participer à des séances d'information où elles s'informent sur le VIH/sida et les modes de vie sains. Des ateliers tels que celui illustré ci-dessus sont organisés en coopération avec la Croix-Rouge indienne. Avec les informations qu'elles apprennent ici, les filles sont plus susceptibles de prendre des décisions saines et de réduire leur risque de contracter ou de propager le VIH/SIDA. Grâce aux programmes de renforcement de la famille, les familles reçoivent une aide supplémentaire en matière de santé et d'hygiène.

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OMD #7 : Assurer un environnement durable

Cibles

  • Intégrer les principes du développement durable dans les politiques et programmes nationaux et inverser la tendance à la déperdition des ressources environnementales ;
  • Améliorer la vie d'au moins 100 millions d'habitants de taudis d'ici 2020.
  • Réduire de moitié, d'ici 2015, la proportion de la population sans accès durable à l'eau potable et à l'assainissement de base ;

Progrès à ce jour

Les dommages environnementaux sans précédent d'aujourd'hui ont entraîné une pauvreté climatique qui affecte les plus pauvres d'entre les pauvres. La hausse des températures et la déforestation (se produit à un rythme d'un peu plus de 22,000 XNUMX terrains de football par jour !) réduisent la fertilité des sols et les rendements agricoles, entraînant l'insécurité alimentaire et la malnutrition. Cela aura des effets néfastes sur la santé maternelle et la mortalité infantile.

L'utilisation d'énergie insalubre, l'insuffisance de l'assainissement et la pollution industrielle ont entraîné une pénurie d'eau douce potable. Quatre enfants sur cinq doivent utiliser de l'eau de surface à haut risque de contamination ou marcher plus de 15 minutes jusqu'à une source d'eau potable. En particulier en Afrique subsaharienne et en Asie, plus de 30 % de la population utilise des installations sanitaires inadéquates. Les vers intestinaux (affectant 400 millions d'enfants) provenant de la défécation à l'air libre altèrent la cognition et le développement physique, tout en augmentant l'anémie et les complications à l'accouchement chez les filles. Les conséquences de la défécation à l'air libre, du manque d'eau potable et des conditions insalubres sont évidentes : 1.5 million de décès d'enfants se produisent chaque année.

La plupart des habitants des bidonvilles sont concentrés en Asie et en Afrique. Alors que le nombre d'habitants de taudis a diminué dans environ la moitié des régions en développement identifiées dans le cadre des OMD, l'afflux prévu de migrants ruraux vers urbains dans les années à venir rendra difficile pour l'approvisionnement en eau, l'assainissement et le logement abordable de suivre le rythme de l'augmentation. population urbaine. Cela pourrait augmenter le nombre d'habitants des bidonvilles dans les zones urbaines au-dessus des 30% actuels. 

Ce que SOS fait pour aider à atteindre l'objectif n°7

Choléra
Un travailleur social SOS explique comment utiliser des comprimés de purification d'eau à une communauté du Zimbabwe.
Photo : Archives SOS

Dans le cadre du programme de renforcement de la famille, SOS accorde la priorité aux investissements dans les infrastructures qui soutiennent un accès fiable à l'eau potable et aux programmes de traitement de l'eau, en particulier en cas d'urgence. Si nécessaire, SOS peut fournir des semences et des engrais pour soutenir l'agriculture locale ; nous créons aussi parfois des vergers d'arbres dans les villages. Il est important de noter que les mères SOS enseignent aux enfants l'hygiène quotidienne de base, l'assainissement, pourquoi l'eau doit être bouillie et la préparation des aliments en toute sécurité.

Pour faire face aux épidémies de choléra résultant de conditions insalubres et d'eau insalubre au Zimbabwe, SOS a fourni aux familles des comprimés de purification de l'eau, du savon, des outils d'assainissement et des ressources pédagogiques aux familles de Harare, Bulawayo et Bindura. À ce jour, ces interventions ont effectivement réprimé 50 % des cas au Zimbabwe et aucun cas n'a été signalé dans aucun des villages SOS.

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OMD #8 : Développer un partenariat mondial pour le développement

Cibles

Répondre aux besoins particuliers des pays les moins avancés (PMA) et à ceux des pays enclavés et des petites îles ;

  • Développer davantage un système commercial et financier ouvert, fondé sur des règles, prévisible et non discriminatoire ;
  • En coopération avec le secteur privé, mettre à disposition les avantages des nouvelles technologies, en particulier de l'information et des communications.
  • En coopération avec les pays en développement, élaborer et mettre en œuvre des stratégies pour un travail décent et productif pour les jeunes ;
  • Traiter globalement la dette des pays en développement ;

Progrès à ce jour

Tout comme les OMD sont interdépendants, les habitants de chaque pays du monde le sont aussi. Tout le monde doit travailler ensemble pour remplir ses engagements envers la réalisation des OMD. Mais aujourd'hui, seuls 3 pays ont atteint l'objectif de donner 0.7% du PIB aux pays en développement sous forme d'aide étrangère. En fait, l'aide à l'Afrique (qui abrite la plupart des PMA) n'a augmenté que de 2 % alors que les donateurs s'étaient engagés à double ce! Pourtant, les États individuels, les institutions financières régionales, la Banque mondiale et le FMI ont aidé à orchestrer des programmes d'allégement de la dette qui réduisent la pression fiscale des pays en développement. Les pays dont les obligations au titre du service de la dette sont réduites peuvent se permettre de dépenser plus d'argent pour les filets de sécurité sociale pour les enfants. Afin d'intensifier les efforts pour atteindre les OMD, les gouvernements, les entreprises, les ONG, les institutions internationales/régionales, les micro-comités villageois, les communautés et les familles doivent travailler ensemble en coopération.

Ce que SOS fait pour aider à atteindre l'objectif n°8

canadienne
Ici, des membres de l'équipe canadienne de soccer rendent visite aux enfants du village d'enfants SOS de Pietermaritzburg en Afrique du Sud
Photo : Archives SOS

Parfois, SOS fait pression pour augmenter les budgets d'aide étrangère des gouvernements. Cependant, SOS travaille principalement en partenariat avec les agences des Nations Unies, les gouvernements, les ONG, le secteur des entreprises et les donateurs du secteur privé afin de mobiliser des fonds et d'entreprendre le renforcement des capacités dans ses projets.

Par exemple, SOS Villages d'Enfants est l'organisation caritative officielle de la FIFA (l'organisation faîtière des associations nationales de football). En 2006, la Coupe du monde de football a soutenu 6 villages construits pour 800 orphelins. De plus, la Coupe du monde U-20 qui s'est déroulée au Canada en 2007 a permis de recueillir un total de 2.12 millions de dollars grâce à la campagne « Jouons, construisons »; les bénéfices sont allés à la lutte contre le VIH/SIDA en Afrique australe.

Et tandis que SOS continue de s'appuyer fortement sur le parrainage individuel, en 2007, les philanthropes Don et Shirley Green ont fait don de 2 millions de dollars pour financer la construction d'un village SOS, d'un programme de renforcement de la famille et d'un jardin d'enfants à Ondangwa, en Namibie, qui est devenu opérationnel en 2008.

SOS pourrait également coordonner les efforts de secours humanitaire avec des organisations telles qu'Oxfam, Médecins sans Frontières et l'UNICEF.

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