SOS Alumna s'engage à façonner ses frères et sœurs SOS

Tuesday, Juin 27, 2017
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Cours d'art pour enfants à Harar, Éthiopie

Alemnesh Betru, 45 ans, a dessiné tant de photos pour ses parrains lorsqu'elle vivait au village d'enfants SOS Harar in Éthiopie, qu'elle a développé un amour pour l'art. Maintenant, elle en a fait son métier. Alemnesh est professeur d'art à la École primaire Hermann Gmeiner à Harare. Elle enseigne depuis 25 ans.

"J'ai décidé de rester aussi longtemps parce que je me considère comme une mère pour ces enfants. Je suis aussi leur sœur aînée et un modèle », déclare Alemnesh. « Je veux servir les enfants des familles SOS, ils sont ma famille. Je sers ma famille. Je n'ai jamais pensé à partir parce que j'ai intérêt à façonner mes frères et sœurs SOS. Je me sens responsable envers eux », dit-elle.

« Je laisse les enfants s'exprimer à travers l'art. Parfois ils dessinent ce que j'apporte en classe, parfois ils dessinent ce qu'ils veulent. Mais j'essaie de leur montrer différents aspects de la vie. Je parraine les étudiants, je les aide à s'améliorer. Ceux qui ont un talent exceptionnel sont célébrés », ajoute-t-elle.

L'histoire d'Alemnesh

En tant qu'ancienne élève SOS, Alemnesh compare le système de prise en charge dans les villages d'enfants SOS d'elle-même et d'aujourd'hui.

"La vie était différente quand j'ai grandi dans ma famille SOS il y a 37 ans. Désormais, les enfants qui rejoignent le village ne peuvent être âgés que de 0 à 6 ans. Je me suis joint quand j'étais plus âgé, j'avais huit ans, mon frère avait 12 ans et ma sœur avait 10 ans. Nous nous sommes joints après la mort de ma mère. Ayant huit ans, je connaissais très bien ma mère, il était donc difficile de reconnaître que ma mère SOS était ma nouvelle mère. Mais après quelques années, j'ai pu l'appeler 'maman'. Elle est maintenant à la retraite et j'ai une bonne relation avec elle. Je lui rends visite pendant l'été avec mes trois enfants. J'ai dit à mes enfants qu'elle était leur grand-mère.

Elle a les larmes aux yeux lorsqu'elle parle de son expérience dans sa famille SOS. C'est un sujet émouvant pour elle.

« Quand j'étais enfant, le village d'enfants SOS n'avait pas d'école, j'étais donc inscrit dans un établissement privé. J'ai été expulsé un jour en raison de problèmes disciplinaires. C'était des moments difficiles mais ma mère SOS est restée avec moi, elle a lutté avec moi, elle s'est assurée que je revienne et que je reste à l'école. Puis, en tant que jeune, après avoir terminé 10th année, j'ai refusé d'entrer en 11e année parce que je ne voulais pas perdre mes amis. Et même après plusieurs interventions de ma mère SOS, j'ai refusé de changer d'avis. Finalement, elle a pris une décision et m'a forcé à aller à l'école. Je la remercie pour cette fermeté. Elle est la raison pour laquelle j'ai une belle vie.

« Pour moi, ce qui importe le plus, ce sont les compétences de vie – j'ai été autorisée à faire des tâches ménagères, j'ai appris la couture, la cuisine, j'ai même fait du bénévolat dans des interventions humanitaires. Ces expériences ont façonné qui je suis aujourd'hui. Je peux dire avec fierté que j'ai le privilège de faire partie de ma famille SOS. Je suis ambassadeur de la marque. Je plaide partout où je vais. J'ai grandi ici et je m'identifie à SOS Villages d'Enfants. Mes enfants sont maintenant élèves à l'école primaire Hermann Gmeiner, et ils font désormais partie de cette histoire inspirante.

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