Musique à mes yeux
En novembre dernier, mon frère Phil et moi avons eu la plus merveilleuse des occasions de rendre visite à Pleang, l'enfant que je parraine (son nom signifie musique en thaï).
Je suis né et j'ai grandi en Alberta, au Canada. Je n'avais pas beaucoup voyagé en grandissant et je n'ai commencé à voir d'autres parties du monde qu'il y a environ 4 ans. Après avoir parcouru la Scandinavie, la Méditerranée, le Pacifique Sud, l'Asie du Sud-Est et l'Amérique du Nord, je ne cesse de retourner en Thaïlande.
Lors de mon dernier voyage en Thaïlande, j'ai pu visiter le village d'enfants de Chiang Rai. Bien que stressant, ce fut l'une des expériences les plus mémorables et les plus instructives de ce voyage ou de n'importe quel voyage.
Comme j'avais voyagé plusieurs fois en Thaïlande et à Chiang Rai, je n'ai subi aucun stress de voyage, mais je n'avais jamais rencontré de jeune fille que je parrainais auparavant. Je n'avais pas non plus été dans une réunion où l'anglais n'était pas la langue principale. Ne sachant pas à quoi m'attendre, ni à quel point la communication serait bonne, je me sentais un peu stressée.
Être inquiet que Pleang ait apprécié notre rencontre et que nous puissions nous connecter était la source de mon stress. C'était un stress qui valait bien la récompense de rencontrer Pleang.
Pleang est une jeune fille que j'ai commencé à parrainer après la fin d'un autre parrainage. Je voulais une situation différente lors de mon prochain parrainage et quand j'ai entendu parler de SOS, j'ai su que c'était exactement ce que je cherchais. Je me suis renseigné sur la visite du village et on m'a dit que c'était possible. J'ai su alors que j'irais rencontrer Pleang. J'ai toujours été un peu sceptique vis-à-vis de ces organisations et je voulais voir par moi-même que les enfants étaient pris en charge et que l'argent de mon parrainage était utilisé à bon escient. Je voulais avant tout rencontrer la belle jeune fille au sourire contagieux que j'avais parrainée.
Je connaissais très peu le village d'enfants SOS quand nous sommes arrivés, mais à la fin de la journée, j'avais l'impression d'être un membre bienvenu de la famille SOS. Pleang est au village avec son frère et sa sœur biologiques. Quand j'ai demandé comment elle se sentait là-bas, elle a répondu que maintenant elle était heureuse.
Ce village d'enfants SOS particulier se compose de douze maisons familiales, d'une maison communautaire, de logements pour le personnel et des bâtiments administratifs nécessaires. Il existe également un jardin d'enfants SOS pour environ 100 enfants, à la fois du village SOS et de la communauté locale.
Accompagnée de Pleang, sa mère au foyer et d'un représentant SOS, nous avons fait le tour du village SOS, de la maison et de l'école. J'étais tellement heureuse de voir que le village SOS était vraiment un foyer pour ces enfants. La vue et le bruit des enfants qui rient remplissaient l'air. Nous avons passé du temps dans la maison de la famille de Pleang, à manger des collations, à essayer de communiquer entre nous (et à réussir) et bien sûr à prendre des photos. J'ai hâte de pouvoir visiter à nouveau. Le stress sera moindre, l'anglais de Pleang sera meilleur, et mon thaï sera meilleur.
Edouard Thompson