Réflexions d'une maman SOS

Lundi, Avril 20, 2015
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Salama Juma Ali travaille comme mère au village d'enfants SOS de Zanzibar depuis 24 ans. Elle a reçu une formation cruciale au Centre régional de ressources et de formation à Nairobi, au Kenya. Salama est habilitée à entamer une conversation avec ses enfants au sujet de sa retraite en 2019. Salama dit qu'elle a bien vécu sa vie car elle a eu l'occasion de prendre soin des membres les plus vulnérables de la société. La mère SOS de 56 ans partage son expérience sur le tas.

Pourquoi avez-vous choisi d'être mère SOS ?

« J'ai choisi d'être mère SOS parce que je voulais aider les enfants défavorisés. Les enfants orphelins et abandonnés n'ont ni les moyens ni la capacité de subvenir à leurs besoins. Et je voulais être la personne qui leur donnerait de l'amour et de la joie.

Quel type de formation avez-vous reçu au Centre ?

« J'ai rejoint d'autres mères au Centre régional de formation et de ressources pour recevoir une formation sur la façon de me préparer à la retraite. C'est la première phase de la formation, la deuxième suivra plus tard. J'ai appris à démarrer une petite entreprise, donc je continuerai à avoir un revenu quand je prendrai ma retraite au village d'enfants SOS. Plus important encore, on m'a appris à entamer la discussion de ma retraite avec mes enfants. C'est une façon de les préparer à la transition à venir.

Quelle est la meilleure chose à propos d'être une mère SOS ?

« Une mère signifie tout pour un enfant. J'aime savoir que chaque enfant, peu importe son âge, sait que je suis là pour lui. Cette assurance permet aux enfants de se sentir en sécurité et en sécurité.

A votre avis, quelle différence cela fait-il pour un enfant d'avoir une famille ?

« Je pense que lorsqu'un enfant trouve une famille, il trouve l'amour, des frères et sœurs, la sécurité et la protection. L'enfant comprend que dans une famille il y a des gens avec qui jouer, rire et grandir. Si l'enfant rencontre des difficultés à l'école ou dans la cour de récréation, il sait qu'il y a quelqu'un à la maison qui l'écoutera et l'aidera.

Que fait ta famille le week-end ? Avez-vous des activités spéciales?

"Nous travaillons dans notre petit potager, parfois nous allons nous promener en ville, et d'autres fois nous allons à la plage et profitons de la baignade."

Avez-vous grandi des enfants SOS?

« Oui, plusieurs de mes enfants sont maintenant adultes. Nous restons tous en contact dans une communication constante. Certains nous rendent visite régulièrement. Ceux qui habitent loin, travaillent ou étudient à l'université passeront des coups de fil occasionnels. Je vois la plupart de mes enfants au moins une fois tous les deux mois.

Les Canadiens qui souhaitent aider les enfants vulnérables sont encouragés à parrainer un enfant, à parrainer un village ou à faire un don ponctuel. Votre soutien changera la vie des enfants orphelins, abandonnés et autres enfants vulnérables. S'il vous plaît aider aujourd'hui.