Renforcement des familles à Maracay, Venezuela

Mardi, Août 4, 2015
Image(s)

Il y a dix-huit mois, Thaís Vejas est venu au centre social SOS Villages d'Enfants à Turmero-Maracay, Venezuela chercher de l'aide pour son plus jeune fils, Jose Adrian.

La mère de 33 ans avait du mal à concilier son travail à temps plein avec la prise en charge du garçon de 18 mois, et compter sur une grand-mère paternelle sourde et muette pour combler les lacunes avait laissé le garçon avec des déficits d'élocution.

"Jose Adrian avait du mal à s'exprimer parce qu'il passait tellement de temps avec sa grand-mère et qu'il répétait les sons gutturaux qu'elle émet", explique Thaís.

Elle connaissait le centre social car son neveu y avait également reçu des soins.

"Le centre n'a pas seulement accueilli Jose Adrian pour les soins quotidiens, il m'a apporté un soutien et des conseils sur ses soins et sur la manière d'améliorer son élocution", dit-elle. "Nous sommes tellement reconnaissants."

Pendant son séjour au centre social, Jose Adrian a bénéficié de conseils, d'orthophonie et d'orientation vers des spécialistes de la réadaptation. Aujourd'hui, il parle normalement pour son âge et a gagné en confiance.

Huit mois après que Jose Adrian a rejoint le centre, Thais a connu des problèmes économiques et s'est vu offrir un rôle de mère communautaire.

« Une fois de plus, j'ai reçu l'aide de SOS Children's International Villages. Ils m'ont formée et m'ont proposé des cours d'entreprenariat qui m'aideront, ma sœur et moi, à développer notre entreprise de couture de lingerie », explique Thais.

"Quand mon fils a reçu de l'aide ici pour la première fois, je n'étais pas une mère de la communauté, j'étais juste une mère locale - maintenant j'essaie de donner à toutes nos mères ici le même niveau de soins que j'ai reçu quand j'étais à leur place."

Elle se sent plus confiante en tant que mère après son expérience et sa formation au centre social, et mieux armée pour gagner sa vie à l'avenir.

« J'aide ma famille, j'offre à mon fils un environnement sain, je contribue financièrement », dit-elle. "J'ai donc le sentiment que lorsque je terminerai mon séjour ici au sein de SOS, j'aurai de nouvelles possibilités qui me permettront de continuer à aider à la fois ma famille et mon entourage."

En 2014, le centre social de Turmero-Maracay a pu venir en aide à 455 personnes avec des aides diverses. Parmi ces 455 personnes, 224 étaient des enfants qui ont reçu des soins. Si vous souhaitez aider SOS Villages d'Enfants à travailler au Venezuela, pensez à faire un don financier.

Les Canadiens qui souhaitent aider les enfants vulnérables sont encouragés à parrainer un enfant, à parrainer un village ou à faire un don ponctuel. Votre soutien changera la vie des enfants orphelins, abandonnés et autres enfants vulnérables. S'il vous plaît aider aujourd'hui.