Une chance d'échapper au paludisme - #putchildrenfirst

Monday, Octobre 13, 2014
Image(s)

Dans un petit village de Burundi, tous les bâtiments sont des abris fragiles, construits directement sur le sol poussiéreux. Le manque de drainage pendant la saison des pluies crée des flaques d'eau, qui deviennent un terrain fertile pour les moustiques. Le paludisme sévit dans la région, mais peu de familles ont les moyens d'acheter des moustiquaires imprégnées d'insecticide - l'un des moyens les plus sûrs de prévenir le paludisme, un outil dont disposent désormais 52% des ménages burundais - sans parler des médicaments prophylactiques contre le paludisme.

Les parents de Kathy ne le font certainement pas. Extrêmement pauvres, avec peu de revenus et avec une fille de deux ans à charge, ils exploitent un petit lopin de terre pour tenter de gagner leur vie. Chaque jour, ils travaillent dans le champ, laissant Kathy avec les voisins.

Un jour, Kathy est tombée très malade, vomissant continuellement et ayant une température alarmante. Le voisin qui s'occupait d'elle l'a emmenée précipitamment à l'hôpital principal de Cibitoke, où on leur a dit que personne n'était disponible pour les aider. Tout autour d'eux, d'autres personnes attendaient des médecins.

Après plusieurs heures, l'état de Kathy était trop urgent pour que le voisin attende plus longtemps. Prenant la petite fille dans ses bras, elle entreprit le difficile voyage à travers la ville jusqu'au Centre Médical SOS Cibitoke. En chemin, ils ont rencontré la mère de Kathy, et les deux femmes se sont précipitées vers le centre.

Kathy, dont l'état se détériorait rapidement et qui commençait à délirer, a été admise immédiatement. Un médecin a mis en place une perfusion pour la réhydrater immédiatement et lui a administré des médicaments pour contrôler ses vomissements et sa forte fièvre. Dès qu'elle fut stabilisée, le médecin fit un examen qui révéla que l'enfant souffrait de paludisme aigu. Parce qu'elle avait déjà eu le paludisme auparavant, ses reins ont également été endommagés : le paludisme perturbe l'approvisionnement en sang des organes vitaux.

Une fois le diagnostic posé, le médecin a pu soigner Kathy, et elle s'est rétablie rapidement. Avant sa sortie, cependant, le personnel du centre médical s'est assuré que la mère de Kathy et sa voisine recevaient des moustiquaires imbibées d'insecticide. Ils leur ont appris à reconnaître les premiers symptômes du paludisme - fièvre, maux de tête et vomissements - qui apparaissent 10 à 15 jours après l'infection et qui doivent être traités dans les 24 heures ; sinon, la maladie deviendra grave. Les femmes ont également été invitées à partager leurs nouvelles connaissances avec leurs amies, pour éviter qu'elles ne vivent la même expérience.

Pour en savoir plus sur notre campagne Put Children First, veuillez suivre notre Twitter et Facebook. Tenez les autres au courant en utilisant le hashtag #putchildrenfirst !


Les Canadiens qui souhaitent soutenir SOS Villages d'Enfants sont encouragés à parrainer un enfant, parrainer un village ou pour faire un don direct. Votre soutien permet à SOS Villages d'Enfants de continuer à offrir un foyer sûr et aimant aux enfants orphelins et abandonnés du monde entier.

Les Canadiens qui souhaitent aider les enfants vulnérables sont encouragés à parrainer un enfant, à parrainer un village ou à faire un don ponctuel. Votre soutien changera la vie des enfants orphelins, abandonnés et autres enfants vulnérables. S'il vous plaît aider aujourd'hui.