Regard vers un avenir plein d'espoir : dix ans après le tsunami

Friday, Août 15, 2014
Image(s)

La maison soigneusement carrelée de Yalini, 32 ans, à Kayankerny, au Sri Lanka, est un refuge et un réconfort pour sa famille dix ans après le tsunami dévastateur de 2004.

« En ce jour fatidique il y a dix ans, ma mère et ma tante étaient allées au bord de la mer pour des travaux d'extraction de sable. Vers 8 heures du matin, j'ai entendu des gens crier et s'enfuir de la mer ; très vite l'eau a jailli et j'ai vu ma mère emportée par l'eau tourbillonnante… », raconte Yalini.

Le cadavre de sa mère a été retrouvé après 17 jours. Son père pêcheur était parti en mer. Il n'est revenu qu'après les funérailles et a ensuite quitté ses enfants pour commencer une vie différente.

« Nous avons d'abord été emmenés dans un abri temporaire », se souvient Yalini. «Plus tard, SOS nous a donné cette maison, a ouvert un centre social Tsunami avec des cours et des repas gratuits. Même si nous avons perdu notre propriété dans le tsunami, nous avons pu récupérer. Aujourd'hui, mes frères ont tous grandi et vont bien et notre petite sœur étudie dur et regarde avec espoir vers l'avenir ».

La petite sœur de Yalini, Dinithi, n'avait que quatre ans lorsque leur mère est décédée et n'a aucun souvenir du tsunami ou de sa mère.

Dinithi était un «bébé miracle» selon Yalini, brûlée et déformée alors qu'elle n'avait qu'un mois à peine. Elle a ensuite été opérée après le tsunami et réussit aujourd'hui bien à l'école, avec l'ambition de devenir enseignante un jour.

À quelques rues de là, un autre jeune de 14 ans, Sandun, n'a qu'un vague souvenir des événements d'il y a dix ans.

« J'accompagnais habituellement mes parents au bord de la mer pour ramasser du calcaire chaque matin. Ce jour-là, nous sommes tous allés à la mer et mon père a remarqué que d'énormes vagues s'approchaient. Je me suis échappé avec mon père mais le tsunami a emporté ma mère ».

Sandun et son jeune frère Janith, 13 ans, obtiennent tous deux d'excellentes notes à l'école et sont confiants quant à leurs futurs objectifs de carrière.

Leur père Murugappan, âgé de 55 ans, estime qu'il ne pourra jamais rembourser SOS pour tout ce que l'organisation a fait pour sa famille et son village.

« SOS nous a apporté un soutien financier pour être autonomes. Ils ont également fourni des repas, des livres, de la papeterie et des chaussures pour les enfants. Ils ont mené des programmes thérapeutiques pour faire face à la perte. À cause de Programmes éducatifs SOS et cours du soir, mes enfants sont très intéressés par leurs études. Plus important encore, ils ont confiance qu'ils deviendront des personnes prospères à l'avenir », déclare sincèrement Murugappam.

Les Canadiens qui souhaitent aider les enfants vulnérables sont encouragés à parrainer un enfant, à parrainer un village ou à faire un don ponctuel. Votre soutien changera la vie des enfants orphelins, abandonnés et autres enfants vulnérables. S'il vous plaît aider aujourd'hui.