Le tout-petit Sujal trouve sécurité et confort dans les camps de secours d'urgence SOS
Sindhupalchowk est l'un des districts les plus dévastés du Népal, avec près de 90% des maisons endommagées. Le camp de secours de Kavre offre un refuge temporaire aux habitants de Sindhupalchowk, dont un tiers d'enfants. La plupart des gens sont blessés avec des membres cassés, des entailles à la tête et des lacérations profondes.
L'une de ces victimes est Sujal, deux ans et demi. Le bambin était avec sa mère à l'intérieur de leur maison lorsque le tremblement de terre a frappé. Les deux frères aînés de Sujal, qui ont 11 et 9 ans, jouaient dehors. Leur maison s'est effondrée lors du tremblement de terre, enterrant Sujal et sa mère dans les décombres.
Terrifiés, ses deux frères aînés courent chercher refuge. La mère de Sujal est morte sur le coup et Sujal, blessée et incapable de bouger, est restée à ses côtés pendant un jour et demi sans nourriture ni eau avant d'être secourue. Lorsque les sauveteurs sont arrivés sur le site, Sujal a crié sous les décombres : « Je suis là. Tu ne peux pas me voir ?
Aujourd'hui, Sujal est en sécurité au camp de secours, où il est soigné pour sa jambe fracturée. Les bénévoles de SOS Jeunes prennent des précautions supplémentaires en lui fournissant de la nourriture et en l'aidant à se nettoyer. SOS Népal a créé un espace ami des enfants dans ce camp où ils organisent des activités récréatives pour les enfants.
Le père de Sujal, Raju, travaille comme gardien en Arabie saoudite. Lorsqu'il a appris le tremblement de terre, il a voulu rentrer immédiatement chez lui auprès de sa famille mais son employeur a refusé de lui accorder un congé. Il raconte : « J'étais inquiet pour ma famille et je voulais désespérément venir au Népal. J'ai dû me disputer avec mon employeur pour qu'il me laisse partir. J'ai pris 40 jours de congé sans solde et je suis venu ici. J'ai payé moi-même le billet.
Enfin réuni avec son fils, Raju est là pour le confort familial lorsque Sujal se réveille et commence à appeler sa mère, pleurant de désespoir.
Cependant, cette source de réconfort pour Sujal sera bientôt de nouveau épuisée. Raju dit : « Je dois retourner travailler, sinon je n'aurai pas d'argent pour nourrir mes trois fils ». Il est reconnaissant qu'il y ait en ce moment quelqu'un pour s'occuper de ses enfants.