Voix des réfugiés : à cause des enfants

Mardi, Septembre 15, 2015
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Faites un don maintenant au fonds de crise des réfugiésUne famille nombreuse s'abritait du soleil dans une tente. "Nous sommes de Homs, en Syrie. Voici ma sœur, ses deux fils, c'est mon oncle, nous sommes tous de la famille", explique un jeune homme.

"Nous avons quitté la Syrie parce qu'il était impossible d'y vivre. Il y a des tireurs d'élite tout autour. Vous ne savez pas si vous êtes parti survivre à la journée. Vous espérez que les combats s'arrêteront."

« Qu'est-ce qui t'a fait partir, finalement ? Je demande.

Deux frères syriens dans un camp de réfugiés à Gevgelija, Macédoine"Tu le vois," il pointe son neveu. "Rahman a neuf ans. Il n'est pas allé à l'école depuis un seul jour. Bien sûr, nous voulons qu'il soit éduqué, nous le sommes tous. Mon oncle est un artiste et un enseignant. Mais, nous ne pouvions pas le laisser aller à l'école tous les jours et je ne sais pas s'il reviendra. C'est à cause de lui et de Yusuf, qui a sept ans, que nous avons quitté la Syrie.

Je demande à Rahman s'il aimerait aller à l'école. Il écoute la traduction de son oncle, rougit et hoche la tête.

La famille voyage avec de petits effets personnels. Je demande s'ils ont pris de la nourriture et de l'eau. « Nous avons pris de l'eau. Nous voulons juste monter dans un bus. Savez-vous quand sont les prochains ?

Je lui dis ce que la police et les travailleurs au sol m'ont dit. "Ils vous diront quand les bus arriveront et organiseront la sortie en groupe vers la gare. Avez-vous de l'argent ?"

Ils acquiescent. Une pancarte manuscrite à la sortie donne les prix des différents transports. C'est 20 euros par personne pour le bus, 10 euros par personne pour un train et 25 euros par personne pour un taxi.

Jusqu'à la mi-août, le coût d'un trajet en train était de 6 euros. Le 13 septembre, suite à une grève des cheminots, le prix du train est porté à 25 euros par personne.

J'essaie de compter la famille de Rahman. Au moins 15 personnes.

Je demande à l'oncle des garçons s'ils savent qu'il y a un espace ami des enfants juste à côté d'eux. "Ils peuvent se détendre un peu là-bas, jouer, dessiner. Leur maman peut les accompagner."

"Il vaut mieux que nous restions ensemble. Peut-être que nous devons agir vite", dit l'oncle de Rahman.

Écrit par: Katerina Ilievsk, rédactrice régionale à SOS Villages d'Enfants Macédoine

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