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27/10/2003 - La situation s'étant relativement stabilisée sur les plans militaire et politique dans une grande partie du Libéria, il a été possible de loger dans des camps aux alentours de la ville l'ensemble des réfugiés qui attendaient depuis des mois au village d'enfants SOS de Monrovia. Tous les jours, le personnel de la clinique d'aide d'urgence surchargée soigne jusqu'à 400 patients et on continue de distribuer des produits alimentaires. |
Grâce au stationnement de l'UNMIL, la Mission de maintien de la paix des Nations Unies au Liberia, il a été possible d'imposer le cessez-le-feu dans de vastes parties du pays. Cependant, des groupes de rebelles continuent de sévir dans certaines régions, notamment dans certaines zones de Monrovia. La démilitarisation des différentes milices et des bandes représente un défi important pour l'avenir du Liberia. La situation est toujours aussi catastrophique sur le plan humanitaire, la majorité de la population dépend de l'aide d'organisations internationales.
A la mi-septembre, le Ministère de l'Education avait demandé aux réfugiés qui s'étaient mis en sécurité dans des bâtiments d'école pendant les hostilités, de s'installer dans les camps de réfugiés supervisés par le gouvernement en marge de la ville, afin de permettre aux écoles de rouvrir leurs portes à Monrovia et d'organiser les rapatriements. Les cours pourront reprendre dans la plupart des écoles de la ville au début du mois de novembre grâce au soutien de l'UNICEF.
A la mi-septembre, le Ministère de l'Education avait demandé aux réfugiés qui s'étaient mis en sécurité dans des bâtiments d'école pendant les hostilités, de s'installer dans les camps de réfugiés supervisés par le gouvernement en marge de la ville, afin de permettre aux écoles de rouvrir leurs portes à Monrovia et d'organiser les rapatriements. Les cours pourront reprendre dans la plupart des écoles de la ville au début du mois de novembre grâce au soutien de l'UNICEF.
Beaucoup de réfugiés ont refusé de s'installer dans les camps du gouvernement, notamment les quelque milliers de personnes qui avaient été pris en charge sur le terrain du village d'enfants SOS, de peur de manquer de nourriture et de produits de première nécessité et parce qu'ils craignent que les mesures de sécurité soient insuffisantes. Ces familles ont finalement quitté l'école SOS Hermann Gmeiner et l'aire environnante le 9 octobre, munies de provisions pour une semaine et après qu'on leur avait garanti la sécurité et un approvisionnement suffisant.
Les dégâts causés sur tous les bâtiments du village d'enfants SOS sont importants en raison de la surcharge extrême à laquelle ils ont été soumis pendant des mois. Toutes les maisons doivent être repeintes, 50% des fenêtres ont été cassées, les portes et les câbles électriques endommagés, le mobilier des salles de classe est en partie inutilisable et les canalisations et les citernes de décantation sont en piteux état. De premiers travaux de rénovation sur les bâtiments de l'école lui permettront d'assurer les cours à partir du 3 novembre.
Les dégâts causés sur tous les bâtiments du village d'enfants SOS sont importants en raison de la surcharge extrême à laquelle ils ont été soumis pendant des mois. Toutes les maisons doivent être repeintes, 50% des fenêtres ont été cassées, les portes et les câbles électriques endommagés, le mobilier des salles de classe est en partie inutilisable et les canalisations et les citernes de décantation sont en piteux état. De premiers travaux de rénovation sur les bâtiments de l'école lui permettront d'assurer les cours à partir du 3 novembre.
Tous les jours, plus de 400 personnes ayant besoin d'aide se font soigner à la clinique d'urgence SOS installée à cause de la prise en charge médicale désastreuse à Monrovia. On a décidé d'ouvrir la clinique l'après-midi également en raison de la demande importante. Parallèlement à la distribution de médicaments, on donne des aliments reconstituants à de nombreux enfants souffrant de sous-alimentation. Pour pouvoir prodiguer également des soins stationnaires à des malades à court terme, on effectue des travaux de rénovation dans l'ancien foyer de transition SOS dans lequel a été aménagée la clinique d'urgence.
Jour après jour, les habitants continuent de lutter pour survivre. La plupart dépend de l'approvisionnement en nourriture par des ONG et des organisations des Nations Unies. SOS Villages d'Enfants fournit en denrées alimentaires les familles les plus démunies aux alentours du village.
Les dommages subis par le village SOS de Juah Town, dans la province de Bassah, comprenant une école et un jardin d'enfants et qui avait été pillé par des rebelles, sont également importants. L'ensemble du mobilier a été dérobé, l'infrastructure nécessaire à l'approvisionnement en eau et en électricité est anéanti, les voitures ont été volées. Les enfants, les mères et le reste du personnel du village d'enfants SOS, évacués vers Monrovia en raison de l'escalade des affrontements, ne pourront rentrer au village qu'une fois que les troupes du UNMIL stationneront dans cette région également pour garantir la sécurité de la population.
Jour après jour, les habitants continuent de lutter pour survivre. La plupart dépend de l'approvisionnement en nourriture par des ONG et des organisations des Nations Unies. SOS Villages d'Enfants fournit en denrées alimentaires les familles les plus démunies aux alentours du village.
Les dommages subis par le village SOS de Juah Town, dans la province de Bassah, comprenant une école et un jardin d'enfants et qui avait été pillé par des rebelles, sont également importants. L'ensemble du mobilier a été dérobé, l'infrastructure nécessaire à l'approvisionnement en eau et en électricité est anéanti, les voitures ont été volées. Les enfants, les mères et le reste du personnel du village d'enfants SOS, évacués vers Monrovia en raison de l'escalade des affrontements, ne pourront rentrer au village qu'une fois que les troupes du UNMIL stationneront dans cette région également pour garantir la sécurité de la population.